La bataille du muscadet pour améliorer son image

Si près de 100 millions de bouteilles trouvent preneurs chaque année, les prix peinent à s'élever au-dessus de deux euros en grandes surfaces.

Le vin presque transparent de Nantes a pourtant fait longtemps le bonheur de ses producteurs. Mais le grand gel de 1991, en détruisant 80% de la vendange, a aggravé un problème existant en contraignant les viticulteurs, faute de vin de l'année, à mettre sur le marché une production parfois médiocre.

Un audit effectué en 1995 confirmait la détérioration de l'image. Beaucoup de vignerons affichaient, de leur côté, un endettement alarmant. La réflexion sur l'amélioration de la qualité a alors débuté.

Le plan stratégique mis en place deux ans plus tard a abouti, cette année, à une augmentation de près de 5% du prix moyen de la barrique. La qualité du "vin générique" est devenue plus homogène. Quant au vin "sur lie", de qualité supérieure, il représente désormais près d'une bouteille sur deux.

Des appellations communales sont par ailleurs en cours de définition avec l'Institut national des appellations contrôlées (Inao). L'interprofession espère, dans un premier temps, écouler cette production "haut de gamme" auprès des restaurateurs. Les grandes surfaces viendraient ensuite.

A l'exportation, d'énormes efforts de promotion ont déjà permis au muscadet de retrouver la faveur de son débouché historique, le Royaume-Uni. Il reste à gagner la bataille du prix.


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