Abattage sélectif de 138 chèvres dans les Deux-Sèvres

Dans un troupeau d'environ trois cents têtes à Echiré, près de Niort, 107 chèvres ont été euthanasiées après la découverte d'un cas de tremblante. Dans un autre troupeau d'importance à peu près égale à Amailloux, près de Parthenay, où quatre cas avaient été découverts, 31 chèvres et 9 moutons ont été abattus.

Des tests rapides sur l'encéphale seront pratiqués sur ces bêtes, qui sont pour la plupart des chèvres de réforme, afin de déterminer si l'épidémie de tremblante s'est encore étendue, a expliqué à l'AFP Christophe Mourrieras, directeur-adjoint des services vétérinaires des Deux-Sèvres, premier département français pour l'élevage caprin.

Des analyses plus poussées de recherche de génotypes résistants à la tremblante seront également pratiqués sur ces bêtes afin d'approfondir les connaissances scientifiques sur la tremblante de la chèvre, beaucoup moins bien connue que celle du mouton, a-t-il poursuivi.

"Nous avons eu l'accord du ministère de l'Agriculture pour procéder à cet abattage sélectif", a dit M. Mourrieras. En l'état des textes actuels, un arrêté datant de mars 2002 prévoit l'abattage complet du troupeau. Si l'expérience tentée dans les Deux-Sèvres montre l'absence d'autres cas positifs, l'arrêté pourrait être modifié dans le sens d'abattages plus sélectifs.