Les pays candidats recevraient net en 2004, l'année prévue de leur adhésion, la somme de 1,089 md d'euros, 2,876 mds d'euros en 2005 et 4,773 milliards d'euros en 2006, selon cette évaluation dont l'AFP a obtenu une copie.
Ces chiffres résultent de la différence entre les dépenses communautaires en direction des futurs pays membres (aide de pré-accession, aides financières à l'agriculture et aux régions, ...) et les contributions de ces pays au budget communautaire.
Ainsi, les dépenses de l'Union européenne pour les futurs pays membres s'élèveraient à 6,141 mds d'euros en 2004 (et leurs contributions à 5,032 milliards d'euros), à 8,014 milliards d'euros pour 2005 (et les contributions des futurs pays membres à 5,138 mds d'euros), à 10,097 mds d'euros pour 2006 (et les contributions à 5,324 mds d'euros).
Au total, les dépenses communautaires en direction des futurs pays membres s'élèveraient donc à 24,252 milliards d'euros et les contributions des futurs pays membres à 15,494 milliards d'euros. Soit un solde net de 8,758 milliards d'euros en faveur des nouveaux états membres.
Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré lundi que cette évaluation était uniquement un "document de travail qui doit permettre d'affiner la discussion" entre les Quinze de l'Union. "C'est pas le premier, c'est pas le dernier", a-il ajouté.
Les questions financières, et en particulier les contributions du budget communautaire aux futurs pays membres et les versements de ces pays au budget européen, sont les dernières à régler pour l'élargissement.
Les membres de l'Union prévoient de s'entendre à ce sujet d'ici le sommet européen de Bruxelles, les 24 et 25 octobre. C'est à cette date également que les Quinze détermineront si oui ou non les dix pays pressentis pour entrer dans l'Union en 2004 seront à même de terminer les négociations à temps, pour la fin de l'année. |
