L'Union européenne veut permettre aux pays en développement de tirer profit de leur "or vert"

Le clou de la proposition de l'UE "consiste à obliger tout demandeur de brevet qui a mis a profit des recherches biologiques pour créer de nouveaux produits, d'en révéler l'origine géographique et les matériaux utilisés dans leur invention", indique la Commission européenne dans un communiqué. Pour l'instant, aucune obligation de ce type n'existe.

Le commissaire européen au Commerce, Pascal Lamy, a assuré que "de nombreux écosystèmes, comme les plantes médicinales ou les nouvelles variétés de plante, peuvent être des mines d'or vert" pour les pays en développement.

Le projet a été remis à un conseil sur les aspects commerciaux de la propriété intellectuelle (TRIPS), qui se réunit les 17-18 septembre à Genève, dans le cadre de l'Organisation mondiale du Commerce. L'UE, elle-même, a peu d'intérêt dans ce projet dans la mesure où les plantes en questions sont concentrées dans des régions comme les forêts tropicales, indique le communiqué. Il s'agit, pour elle, de "mieux protéger les connaissances traditionnelles et de reconnaître le droit des agriculteurs dans les pays en développement d'utiliser et d'échanger des graines, même si celles-ci sont couvertes par la propriété intellectuelle", ajoute le texte.


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