L'accord de Bruxelles dégage la voie pour un "succès" à Copenhague

"Le résultat d'aujourd'hui montre que Copenhague sera un succès", a déclaré M. Schroeder lors d'une conférence de presse. Il a qualifié l'accord final de Bruxelles de "superbe accord pour l'Europe et de bon accord pour l'Allemagne".

M. Schroeder a salué le rôle crucial du couple franco-allemand dans l'issue du sommet et défendu son compromis passé la veille avec le président français Jacques Chirac sur les dépenses agricoles européennes.

"La relation franco-allemande est un élément central du développement de l'Europe", a-t-il dit.

"Il était clair que nous voulions stabiliser nos dépenses agricoles mais il était tout aussi clair que cela ne pouvait que faire partie d'un compromis", a justifié le chancelier allemand.

Juste avant l'ouverture du sommet de Bruxelles, MM. Chirac et Schroeder s'étaient entendus pour sur l'octroi à partir de 2004 d'aides agricoles directes aux nouveaux membres de l'UE, en contrepartie d'un plafonnement des dépenses globales de la politique agricole commune (PAC) après 2006, date à laquelle arrivera à échéance le budget actuel de l'Union.