Compromis "satisfaisant" pour M. Berlusconi

"Il y a eu un débat et s'est dégagé un compromis qui est satisfaisant, surtout parce que nous sommes parvenus à faire passer le principe, important pour nous, que soient sauvegardés les produits et les besoins des producteurs des régions désavantagées de l'UE actuelle", a déclaré M. Berlusconi lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil. "Donc, nos cultures de montagne où de certaines zones particulièrement difficiles n'auront aucune diminution des versements de la Communauté européenne", a-t-il résumé.

M. Berlusconi a aussi mis l'accent sur le fait que "les fonds structurels resteront intacts", alors que le projet de départ voulait les aligner sur le gel des aides à l'agriculture.

Il a rappelé que le sud de l'Italie "requiert encore l'intervention de l'Union européenne". "Nous tenons pour crucial pour le développement de notre pays de pouvoir construire des infrastructures" avec les aides de l'Europe, et notamment pour améliorer les liens entre le sud et le nord du pays, a-t-il expliqué.

Concernant l'élargissement, M. Berlusconi a estimé qu'il aura "certainement des coûts", mais qu'il fallait "faire le bilan entre les avantages et les désavantages". Il s'est dit "personnellement convaincu que les avantages seront absolument supérieurs aux désavantages".

Interrogé enfin sur l'accord franco-allemand intervenu en préambule du sommet, le président du Conseil italien a observé qu'on ne peut pas ignorer que ces deux pays ont les économies et les secteurs agricoles les plus importants, ce qui justifie qu'ils doivent évaluer les coûts additionnels de l'élargissement. "Le fait qu'ils aient trouvé un accord, je crois que cela doit être considéré comme positif", a-t-il dit.