Lamy salue la "discipline" mais regrette le report du découplage

Selon M. Lamy, la décision du sommet européen de Bruxelles de plafonner à partir de 2007 les aides directes aux exploitants européens constitue un geste de "discipline budgétaire sans précédent".

"Ceci devrait rassurer nos amis britanniques au cas où ils penseraient que la PAC va, comme ils le disent de temps en temps, toujours dans la même direction et coûte toujours de plus en plus cher", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Le commissaire a en revanche déploré que la réaffirmation de l'intangibilité du budget actuel de la PAC, qui court jusqu'en 2006, enterre le projet de Bruxelles de découpler dès 2004 le montant de ces aides du niveau de production des agriculteurs.

"La Commission avait mis sur la table une modification de la PAC parce qu'elle pensait qu'il valait mieux traiter le comment avant le combien. Le Conseil européen (...) a décidé de commencer par le combien avant le comment", a-t-il regretté.

"Moi je pense que la logique, c'est de commencer par le comment et de terminer par le combien", a-t-il réaffirmé.

Pascal Lamy a en revanche récusé les accusations du Premier ministre britannique Tony Blair, pour qui la PAC nuit aux pays en développement, en estimant qu'il s'agissait là d'une "affaire politique".

"Peut-être certains pays du tiers monde peuvent-ils estimer que (...) six millions ou sept millions d'exploitants agricoles en Europe sont en trop parce qu'ils prennent leur place (...) Nous pensons le contraire et nous voulons qu'ils restent à la terre", a affirmé M. Lamy.


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