"Les mouvements sociaux sont criminalisés"

"Si, à titre individuel, j'ai toujours dit que j'assumais mes actes, la donne a changé : on est face à une criminalisation des mouvements sociaux", regrette le responsable syndical.

"C'est pourquoi", estime-t-il, "je me suis rallié au principe d'un recours en grâce auprès du premier magistrat de France".

"Accepter le recours en grâce serait une façon pour le chef de l'Etat d'accepter enfin les débats sur la mondialisation en France", souligne José Bové.

Selon lui, "quand un syndicaliste risque de se retrouver en prison, cela dépasse sa seule personne. C'est un enjeu qui concerne l'ensemble des mouvements sociaux, de plus en plus pris en otage".

José Bové reconnaît par ailleurs qu'"il y a deux poids, deux mesures". Pour lui, "il y a une complaisance évidente à l'égard des actions syndicales qui ne remettent pas en cause l'ordre économique et l'organisation de la société".

"Les préfets, ainsi, ne diligentent pas de poursuites. Quand une action de la FNSEA dégénère, c'est toujours, selon la préfecture, en raison d'individus +extérieurs+", affirme le porte-parole de la Confédération paysanne.

La Cour de cassation avait rejeté mardi dernier le pourvoi de José Bové contre sa condamnation en décembre 2001 pour la destruction de plants de riz transgénique dans l'Hérault à une peine de 14 mois d'emprisonnement.


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