La PAC n'a pas à être "bouc émissaire" de réductions budgétaires (Gaymard)

"Si on décide de plafonner les dépenses communautaires, il faut que tout soit sous revue. Il n'y a aucune raison que la PAC, parce qu'elle est la PAC, soit le bouc émissaire de réductions budgétaires ou de plafonnements", a-t-il déclaré lors d'un point de presse, à l'occasion d'une visite au Parlement européen.

"Certes, la PAC représente 40 ou 45% des dépenses de l'Union européenne, mais ce n'est que 40 ou 45%", il y a 50, 55% voire plus sur d'autres dépenses", a-t-il ajouté, soulignant que la PAC ne devait pas être "la seule variable d'ajustement de l'élargissement".

Le ministre français a rappelé que, selon la Commission, "le cadre budgétaire global tel que défini à Berlin permettait de +passer+ l'élargissement, que ce soit en matière agricole ou en matière de fonds structurels", et ce jusqu'au 31 décembre 2006.

Première bénéficiaire du budget européen de la PAC, la France refuse de la réformer avant 2006, conformément aux décisions du sommet de Berlin de 1999, se référant au cadre budgétaire décidé.

Un projet de réforme de la politique agricole vise à couper le lien entre le niveau de la production et celui des subventions, dont la France est le premier bénéficiaire et l'Allemagne le premier contributeur.

"Pour les agriculteurs et les agents économiques, on ne peut pas changer de règles du jeu tous les trois ans, surtout quand on leur a dit qu'elles étaient valables six ans. C'est du bon sens", a estimé M. Gaymard, qui a prévu mardi une série de rencontres au Parlement dont une avec son président Pat Cox.


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