Le gouvernement français engage un plan pour réduire les capacités

Le plan vise à inciter la fermeture de 400.000 m2 de poulaillers (2% de la production nationale). Les fermetures devront être "volontaires" et les producteurs intéressés se verront octroyer des aides financières, indique le ministère dans un communiqué.

Confrontée à une baisse de la consommation de volailles, à une surproduction française et à une concurrence étrangère accrue, la filière avicole est entrée dans une phase de récession depuis plusieurs mois.

Un second volet du plan, élaboré en concertation avec la filière, prévoit "d'accompagner les entreprises d'abattage, en aval de la filière, de mener les restructurations nécessaires, fermeture ou reconversion".

La Confédération française de l'aviculture (CFA) a considèré que le plan proposé n'est "pas suffisamment attractif", en particulier pour les mesures de cessation d'activité proposées aux éleveurs. Elle a toutefois pris note que ce programme "n'est qu'une ébauche qui devrait être complétée dans les mois à venir", dans un communiqué publié jeudi soir.

Elle a enfin rappelé la nécessité de "la mise en oeuvre urgente de mesures bien ciblées pour faire face à la crise structurelle que traverse l'aviculture française".
Le ministère a précisé qu'un comité de suivi paritaire sera "chargé de la mise en oeuvre de ce plan en relation avec les collectivités locales".

Premier producteur de viande de volailles de l'Union européenne, la France exporte quelque 36% de sa production, dont 52% au sein de l'UE et 48% aux pays tiers.

Les fermetures de poulaillers devront "s'intégrer dans un plan d'ensemble" au niveau de chaque entreprise de façon à ce que l'on puisse contrôler que les fermetures aidées ne soient pas "contrebalancées ailleurs" par des ouvertures de même niveau, précise le ministère.

Le plan prévoit d'accompagner les entreprises qui s'engageront dans un plan d'adaptation. Une enveloppe sera consacrée à accompagner le volet social lors des fermetures de sites. Des aides à la modernisation seront également nécessaires pour relancer les investissements pour la reconversion de sites.

Il doit s'inscrire "dans la durée" et il conviendra d'ajuster ce premier volet "au vu de l'évolution de la situation du secteur", souligne le ministère.


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