Mise en service d'ici 2005 dans l'Orne

Selon un communiqué de l'entreprise Caillaud (groupe Tessenderlo), ce projet d'un investissement de 20 millions d'euros permettra une capacité d'incinération annuelle de "25.000 tonnes de farines ou de 45.000 tonnes de matières crues".

L'entreprise espère pouvoir commencer les travaux en 2004 ou 2005 pour une mise en service d'ici fin 2005, car il lui faudra avant obtenir l'autorisation du préfet de l'Orne, qui n'interviendra qu'à l'issue d'une enquête publique.

Sur le site où se trouve actuellement une station d'équarissage, Caillaud SA pourrait ainsi effectuer tout le cycle qui va de la collecte des carcasses d'animaux à l'élimination complète des farines et autres déchets résiduels (boues issues de la station d'épuration d'eau et eau de lavage de l'unité d'incinération).

Pour le maire de la commune, Fernand Vallet, l'adjonction d'une usine d'incinération à l'actuelle station d'équarissage va permettre la création de quelques emplois, mais "ce qu'on voudrait avant tout, c'est qu'il n'y ait pas de nuisances du tout", a insisté l'élu.

Un point sur lequel s'est engagée Caillaud SA: "En n'entraînant aucun rejet d'eau vers le milieu récepteur et en confortant les conditions d'exploitation actuelles, le projet de Caillaud permet de maîtriser l'impact des nouvelles installations sur l'environnement", a assuré l'entreprise dans un communiqué.

La Mission interministérielle pour l'élimination des farines animales (Miefa) a annoncé sa décision mercredi de retenir quatre premiers sites en France pour l'élimination des farines animales à l'issue d'une réunion de la commission nationale d'information sur le stockage et l'élimination des farines animales (CNISEFA).