M. Barrot (UMP) sur la réforme : "on revient de loin"

"On a évité une remise en cause des aides européennes à l'agriculture, on a évité le découplage total, qui était notre crainte majeure", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.

Pour lui, le compromis adopté "n'est pas un coup de frein à l'agriculture mais une réorientation". Il permettra de continuer "un développement qualitatif de l'agriculture française".

De son côté, le président de la commission des Affaires économiques, Patrick Ollier (UMP), a estimé, dans un communiqué, que l'accord "préserve au mieux les intérêts vitaux de l'agriculture française".

"Malgré les contraintes et les difficultés, ce compromis se fait à budget constant pour la France", a-t-il déclaré en appelant le gouvernement à "mettre en place l'accompagnement technique et financier qu'appelle l'application de cet accord afin que notre agriculture continue son développement".