"Nous corrigerons ce qui ne sera pas favorable" (Raffarin)

"Dans ce compromis" trouvé jeudi à Luxembourg entre les Quinze sur la réforme de la PAC, "la bouteille est à moitié pleine, elle est à moitié vide", a souligné M. Raffarin, en déplacement à La Baule (Loire-Atlantique).

"Il va falloir nous que nous comblions les vides mais il y a quand même des acquis et notamment la capacité d'intervenir en cas de crise", a estimé M. Raffarin.

"Nous nous sommes battus sur l'échéance de 2007 pour donner à notre agriculture le temps de s'adapter (...) Nous nous battons pour qu'il n'y ait pas de baisse de prix parce que c'est la baisse de prix qui est la baisse de revenus", a-t-il poursuivi.

"Nous avons gardé une capacité d'intervention" via notamment les aides nationales, a ajouté le Premier ministre.

"Je dis aux agriculteurs +nous avons ensemble les moyens de faire en sorte que la France ne souffre pas de cette politique+. Nous corrigerons ce qui nous viendra d'Europe et qui ne sera pas favorable. Nous serons en mesure d'avoir le temps de nous adapter à cette nouvelle donne", a-t-il dit.