L'avocat de José Bové dénonce un "acharnement judiciaire"

"La position de la Chancellerie est regrettable. C'est un signe supplémentaire de l'acharnement judiciaire contre José Bové", a estimé l'avocat montpellierain, joint au téléphone par l'AFP.

Selon lui, "cet avis ne change rien. Il est moins important que les 800.000 personnes qui ont réclamé au président de la République la grâce pour Bové. Jamais il n'y a eu une telle demande citoyenne en France".

"La Chancellerie a toujours fait preuve de précipitation et de harcèlement envers José Bové. L'an dernier, quand il a obtenu une libération conditionnelle (ndlr: le syndicaliste était écroué pour le démontage du McDonald's de Millau), le procureur s'y est opposé", a-t-il ajouté.

"Et cette année, je rappelle que si José Bové, qui fait l'objet de deux condamnations pour destructions d'OGM, avait été incarcéré après le 14 juillet, il aurait bénéficié automatiquement de quatre mois de remise de peine selon les modalités du décret de grâce collective", a-t-il affirmé. Ce décret prévoit en effet, selon lui, une réduction de deux mois par peine pour les condamnés qui n'ont pas été écroués avant le 14 juillet.

"En résumé, quand j'entends M. Perben dire que José Bové se moque de la justice, j'ai plutôt l'impression que c'est la justice qui se moque de José Bové", a conclu l'avocat.


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