"pas surpris" de rester encore plusieurs mois en prison

"Il n'a pas été surpris de cette décision, car après la méthode musclée de son arrestation, il imaginait bien qu'il était là, en prison, pour plusieurs mois", a déclaré Me Roux, qui était retourné auprès de son client à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, après avoir appris les mesures de grâce prononcées à l'occasion du 14 juillet.

Le leader syndical purge depuis le 22 juin une peine de dix mois de détention pour destruction de plants d'OGM.

"José Bové observe qu'à l'approche de grands rendez-vous, Jacques Chirac a délibérément choisi de l'écarter afin de montrer qu'en France, on fait mettre de côté tous ceux qui gênent. Contrairement à ses discours, Jacques Chirac a décidé d'écarter celui qui pose les vrais questions sur les OGM", a poursuivi son avocat, évoquant les manifestations sur le plateau du Larzac en août, les rencontres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en septembre et le Forum social européen en novembre.

"José Bové n'est pas un homme résigné. La position du président de la République le conforte dans son combat contre les OGM. Il y a d'un côté le président de la République avec ses belles paroles et de l'autre des gens qui se battent sur le terrain", a encore affirmé en son nom son défenseur.

La Chancellerie a annoncé jeudi que le président Chirac avait accordé deux mois de remise de peine à José Bové à titre individuel, qui s'ajoutent aux deux mois de remise de peine dont il bénéficiera au titre de la grâce collective du 14 juillet.


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