Le syndicaliste et altermondialiste José Bové est sorti de prison

Un juge avait autorisé la veille José Bové à résider chez lui et à travailler à l'extérieur pour l'APAL, l'Association pour une agriculture sur le Larzac (APAL), qui a proposé de l'employer.

José Bové détenu depuis le 22 juin, devait purger une peine de dix mois pour la destruction de plants de riz transgénique. Il a bénéficié de deux mois de remise de peine dans le cadre de la grâce collective accordée lors de la fête nationale du 14 Juillet, plus deux mois à titre personnel accordés par le président français.

Le dirigeant altermondialiste est sorti de prison sous les acclamations d'environ 200 de ses partisans.

L'APAL, basée à Millau (sud-ouest) près de la bergerie du syndicaliste paysan, s'occupe de l'aménagement du plateau du Larzac, haut-lieu symbolique de la constestation altermondialiste en France. Elle a proposé un emploi à mi-temps à José Bové, qui lui permettrait de se consacrer "le reste du temps, à son exploitation et à ses activités syndicales".