1ères indemnisations sécheresse à la mi-septembre

"Le Fonds de calamités agricoles sera abondé par la loi de finances rectificative, les 100 millions d'euros qui restent ne suffiront pas pour les indemnités", a estimé le ministre qui visitait une pisciculture à Ergué Gaberic, près de Quimper, et un GAEC avicole à Saint-Thurien, près de Quimperlé, entreprises durement frappées par la sécheresse.

"Je ne suis pas sûr qu'une approche forfaitaire par exploitation soit le meilleur", a ajouté M. Gaymard, affirmant que "la solidarité nationale sera au rendez-vous".

Selon le ministre, les différentes mesures d'aides (indemnisation, reports de prêts et d'emprunts...) seront décidées après la réunion de la Commission nationale des calamités agricoles du 29 août qui sera précédée, le 22 août, d'une réunion à Matignon avec les dirigeants agricoles du Conseil de l'agriculture française.

Les premiers versements sous forme d'acomptes seront suivis d'une régularisation en octobre, a ajouté le ministre, soulignant que les réponses seraient apportées "dossier par dossier, au cas par cas" en liaison avec les offices professionnels agricoles.

"Il faut faire du cousu-main, être méthodique et rapide", a commenté M. Gaymard, qui a interrompu ses vacances à Riec-sur-Belon (Finistère) pour se rendre à Ergué Gaberic et Saint-Thurien.

Interrogés par M. Gaymard, les professionnels finistériens ont souligné les conséquences des conditions météorologiques "extrêmes". Le responsable de l'entreprise de pisciculture a évoqué la perte d'un tiers de production de truites au moins, alors que l'aviculteur affichait une perte directe de l'ordre de 7.000 euros pour son exploitation.

Par ailleurs, évoquant le prochain sommet de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en septembre à Cancun, M. Gaymard a montré du doigt ceux qui, "sous couvert d'aider le Tiers monde, en fait favorisent une agriculture industrielle".

"Ce n'est pas la conception qui est la mienne. On doit être extrêmement vigilants dans ces négociations commerciales mondiales. Il faut une Organisation mondiale du commerce parce que ça ne doit pas être la jungle, mais il faut que cette OMC, en matière agricole, permette aux paysans du Nord comme du Sud de vivre de leurs productions", a-t-il dit.


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