"Les arômes sont parfois déficitaires, marqués par des températures anormalement élevées. Pour ce millésime hors du commun, la qualité des vins dépendra de la technicité des vinificateurs et de la complémentarité des assemblages", souligne l'Onivins.
Le 12 septembre dernier, les services du ministère de l'Agriculture envisageaient encore une récolte de 48 millions d'hectolitres.
Le nouveau volume de production prévu --21 M hl en VQPRD (vins d'appelation), 17,2 M hl en vins de table et 8,8 M hl en vins aptes à la production de Cognac et d'Armagnac-- est le plus faible depuis 1991 (42,7 M hl) loin des récoltes de 2001 (55,338 M hl), de 2002 (51,966 M hl) et surtout de 1999 (62,935 M hl).
Toutes les régions viticoles sont en diminution: Languedoc-Roussillon (15,180 M hl contre 16,586 en 2002), l'Aquitaine (6,910 contre 7,174), la Provence-Alpes-Côte-d'Azur (4,350 contre 4,438), le Val de Loire (3,390 contre 3,817), Rhône-Alpes (2,437 contre 3,186), Midi-Pyrénées (2,049 contre 2,334), la Bourgogne (1,102 contre 1,697), la Champagne (1,513 contre 2,509), l'Alsace (0,985 contre 1,284) et la Corse (0,340 contre 0,356).
Les seules exceptions sont les Charentes (8,770 M hl contre 8,487 M hl) et les autres petites régions viticoles (0,145 M hl contre 0,118). |