La C2 est d'un gabarit plus modeste et d'une ligne plus trapue, plus typée, plus dynamique. Au point de changer radicalement de cible par rapport à une cossue et rondouillarde C3. La C2 calque sa gamme sur la C3, aussi bien en termes de niveaux de finition et d'équipement que de moteur. Un point plutôt positif pour cette C2 qui gagne un équipement moderne, une qualité de fabrication soignée et un bagage mécanique complet. En échange, le tarif devrait être important pour une « berline » de cette taille. |  La Citroën C2 ici en version VTR (© Fabrice DAL'SECCO / L'Argus Automobiles) |
C'est à l'avant que la parenté entre la C3 et la C2 est la plus flagrante. La planche de bord est la même, à ceci près que la boîte à gants supérieure disparaît et que les plastiques de bas de planche de bord abandonnent leur clarté au profit d'une teinte plus foncée. L'ambiance est résolument jeune, notamment dans le traitement de la sellerie, très Smart, très Mini...
La position de conduite a été légèrement modifiée. Le conducteur est un peu plus couché, profite plus confortablement de la bonne habitabilité. Les sièges avant, qui sont d'ailleurs issus de la C3 Pluriel, basculent amplement afin de faciliter l'accès aux places arrière. A cet endroit, la C2 se démarque totalement de la C3, et si son principal point faible est de n'être homologuée que pour quatre, c'est aussi son principal atout. Chaque passager possède un siège individuel modulable pour une largeur aux coudes supérieure à celle dégagée pour trois dans une C3. L'espace est appréciable, d'autant que les garnitures de carrosserie forment de généreux accoudoirs. La botte secrète de la C2, c'est aussi des rails permettant de faire varier proportionnellement l'espace aux genoux et le volume du coffre. Chaque siège est monté sur glissières, autorisant 10 cm de débattement. En position médiane, l'habitabilité est comparable à celle d'une C3, c'est-à-dire moyenne. En position reculée, les 5 cm gagnés changent la vie. La C2 devient généreuse, confortable même. Toutefois, dans ce cas, le coffre paie un lourd tribut. |

Citroën C2 (© L'Argus Automobiles)