Le ton monte à l'OMC sur l'agriculture

« Soyons très clair, déclarait Franz Fischler, nous ne faisons pas de réforme à l'invitation de l'extérieur, qu'il s'agisse de l'Amérique ou de tout autre partie du monde. Nous le faisons pour nos propres raisons, dans notre propre intérêt ».

Néanmoins, Pascal Lamy a estimé que l'Europe devrait « payer un prix » pour que le cycle de Doha soit un succès. Il évoquait la mise en place « d'un niveau de discipline sur le niveau des soutiens aux agriculteurs qui soit équivalent à celui qui existe en Amérique ».

De leur côté, les Américains excluaient vouloir réduire leurs aides et leurs droits de douane de manière unilatérale. Un nouveau projet de compromis devrait être proposé d'ici fin mars.

Pression syndicale
Plusieurs milliers d'agriculteurs japonais ont défilé le 15 février durant la conférence des ministres de l'OMC. Ils étaient accompagnés de syndicalistes venus notamment d'Europe et de France en particulier.

Les Japonais protestaient contre une éventuelle ouverture du marché du riz tandis que la plupart des délégations syndicales s'opposaient vivement au projet de compromis émanant de Stuart Harbinson, responsable de la négociation agricole à l'OMC, présentée quelques jours plus tôt.

Dominique Chardon (FNSEA) et Bernard Layre (Jeunes agriculteurs) qui faisaient partie de la délégation française se sont opposés à l'uniformisation des modèles agricoles et alimentaires dans le monde. Un document d'opposition au compromis de Stuart Harbinson a été signé par les agriculteurs de neuf pays ou régions dont les États Unis et l'Europe.


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