Le calendrier de la ministérielle de Cancun un peu plus compliqué (Supachai)

"Je reconnais que nous avons compliqué davantage le calendrier de la conférence ministérielle de Cancun en loupant l'échéance sur l'agriculture et trois autres échéances importantes depuis un an", écrit M. Supachai dans une tribune libre au Herald Tribune.

Le groupe de négociations sur l'agriculture de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a pas réussi avant le 31 mars à se mettre d'accord sur les modalités des négociations agricoles dans le cadre du "Programme de développement de Doha", le nouveau cycle de négociations commerciales multilatérales lancé fin 2001.

Dans ce contexte, poursuit le directeur général de l'OMC, "les ministres doivent se préparer à affronter les difficiles décisions politiques auxquelles ils vont être confrontés".

Pour autant M. Supachai ne dramatise pas la situation. "Nous aurions eu une crise si les échéances avaient été manquées avec le retrait du processus des gouvernements" concernés, explique-t-il. Les négociateurs semblent au contraire avoir la volonté d'arriver à un accord sur l'agriculture et les autres dossiers.

"L'agriculture n'est en aucun cas le seul volet de ces négociations. Des questions comme la libéralisation des services, la réduction des droits de douane sur les produits manufacturés, la réglementation pour lutter contre les pratiques anti-commerciales, et les relations entre commerce et protection de l'environnement sont également importantes", précise-t-il.

"De nets progrès ont été faits dans ces domaines", poursuit M. Supachai en soulignant que tous les dossiers sont liés.

"La réunion de Cancun, qui marque la mi-temps des négociations prévues pour être conclues au 1er janvier 2005 devait être à l'origine l'opportunité pour les ministres de faire des progrès et de prendre des décisions" sur d'autres domaines comme sur l'investissement, la concurrence ou l'environnement.

"Nous pouvons nous permettre de donner un peu plus de temps aux négociateurs mais nous ne pouvons attendre indéfiniment. L'échec à conclure un accord sur les négociations de Doha avant 2005 renforcerait les craintes que les gouvernements sont incapables de prendre les décisions nécessaires pour combattre le ralentissement économique mondial et pour aider à réduire la pauvreté dans le monde en développement".

"Tout ceci enverrait un très mauvais signal à un monde très nerveux", conclut Supachai Panitchpakdi.


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