L'Union Européenne réticente à marquer systématiquement les élevages de moutons et de chèvres

De nombreux pays ont jugé l'idée trop ambitieuse dans ses modalités par rapport aux bénéfices à en attendre en termes notamment de traçabilité, et ont réclamé des analyses de coûts.

L'Espagne, l'Irlande et la Grèce ont souligné l'importance des frais qu'engendreraient les mesures préconisées par Bruxelles pour leurs administrations, Madrid pointant notamment le fait que le coût du marquage d'un animal pourrait dépasser le prix de la bête.

La Grande-Bretagne, dont le cheptel ovin s'élève à 37 millions d'animaux, s'est interrogée sur la "faisabilité administrative" du projet, en soulignant la charge bureaucratique pour les éleveurs.

Le projet de la Commission européenne vise à introduire à compter du 1er juillet prochain un marquage systématique à l'oreille de tous les moutons et chèvres un mois après la naissance, qui permettrait selon elle une identification de tous les animaux et un suivi de leur cheminement en cas de départ de l'élevage d'origine.

Pour cela, Bruxelles préconise la mise sur pied d'une banque de données qui hébergera dans un premier temps un registre central de tous les élevages ovins et caprins puis tous les mouvements séparés d'animaux, le but étant d'arriver à un système complet d'identification d'ici à juillet 2006.


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