José Bové "doit assumer les conséquences de ses actions"

"M. Bové a défié la justice. Un Etat de droit doit faire respecter la justice", souligne le Premier ministre.

"M. Bové doit assumer les conséquences de ses actions. C'est simple. Il faut remettre les idées à l'endroit en France", ajoute-t-il.

La question de la grâce de José Bové "est une prérogative du président de la République", estime le chef du gouvernement.

Le ministre de la Justice Dominique Perben a de son côté annoncé jeudi matin sur LCI qu'il "donnerait dans les prochains jours son avis" au président Jacques Chirac concernant une éventuelle grâce présidentielle .

Condamné à six mois de prison ferme en 2001 pour la destruction de plants d'OGM (organismes génétiquement modifiés), José Bové est sous le coup d'une peine de dix mois de prison après la révocation, le 26 février, par la cour d'appel de Montpellier, de la moitié du sursis de huit mois prononcé en 1998 par le tribunal correctionnel d'Agen pour des faits similaires.

Le garde des Sceaux a ordonné le 22 juin son arrestation dans sa bergerie du Larzac avec le déploiement d'importantes forces de l'ordre et l'utilisation d'un hélicoptère pour le transporter jusqu'à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier.


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