"Nous allons aller à Cancun" (Mexique) où aura lieu la prochaine conférence ministérielle de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en septembre "en ayant fait des efforts sur nos propres soutiens internes. Mais on va nous demander aussi de faire des efforts par rapport à l'exportation et à notre propre marché. Donc, on va payer deux fois la note", a prévenu M. Lemétayer. "C'est pour cette raison, que nous ne souhaitions pas qu'il y ait une réforme de la PAC avant le rendez-vous de septembre", a-t-il ajouté. "S'il y a découplage et si on fait beaucoup de concessions à l'OMC, cela conduira à la disparition de la politique agricole européenne telle que nous la connaissions depuis 40 ans. Cela va amener sans doute à une très forte restructuration du paysage agricole français", a-t-il averti, soulignant que non seulement les producteurs étaient concernés mais aussi les entreprises, et donc l'emploi. |
Des milliers d'emplois en jeu si l'actuel projet de compromis est adopté (FNSEA)
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