"Il y a des passerelles" entre syndicats, partis et associations

S'exprimant sur la grande scène de la Fête de l'Humanité dans le parc de la Courneuve, en ouverture du meeting où Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti comuniste français, doit prononcer son discours politique, M. Bové a d'abord tenu à remercier "le journal L'Humanité sans lequel je serais toujours en prison".

Puis, il a demandé à tous de "s'unir", que l'on fasse "partie d'un syndicat, d'un parti politique, d'une association ou même simple citoyen", car "il y a des passerelles pour changer le monde, plus que jamais".

José Bové s'exprimait alors qu'une certaine nervosité était ressentie depuis samedi auprès de militants communistes qui regrettaient que l'on donne autant d'espace à un homme qui par ailleurs n'est pas tendre envers les formations politiques.

Remerçiant les quelque 50.000 personnes présentes sous un soleil de plomb, José Bové a lancé : "si cette fête n'existait pas, il faudrait l'inventer", en assurant même que "Jaurès (le fondateur du quotidien en 1904, ndlr) serait content que cette fête soit celle de son journal".

Revenant sur le sommet de l'OMC qui se tient en même temps à Cancun au Mexique, José Bové s'est félicité que "pour la première fois, depuis que l'OMC existe, des pays du sud se sont alliés pour dire non aux Etats-Unis et non à Pascal Lamy et à l'Europe" "Aujourd'hui, on peut faire capoter Cancun comme a fait capoter Seattle", a-t-il assuré en faisant huer par la foule les noms des "responsables Raffarin et Chirac".


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