José Bové signe sa levée d'écrou à Villeneuve-lès-Maguelone

"Je suis à nouveau un citoyen libre", a clamé le porte-parole de la Confédération paysanne, en brandissant son bon de sortie devant la maison d'arrêt où l'avaient accompagné ses avocats et sa compagne. José Bové, venu récupérer quelques cartons remplis de courrier, a lancé que son "combat pour la souveraineté alimentaire" allait se poursuivre. "Quand on est syndicaliste, on ne peut pas exclure de retourner en prison", a-t-il ajouté, en réitérant son refus des essais d'OGM en plein champ.
"Si le gouvernement n'accepte pas un moratoire sur les OGM et continue d'aller à l'encontre des citoyens, sans organiser de débat, la seule façon d'agir est de sortir de la loi", a-t-il encore estimé. Ses avocats, Me François Roux et Marie-Christine Etelin, ont affirmé de leur côté que "la place d'un syndicaliste n'était pas en prison".
Ecroué le 22 juin, le syndicaliste paysan a passé six semaines en détention, après sa condamnation pour destruction de plants transgéniques, sa peine ayant été réduite de dix à six mois en raison des grâces présidentielles. Remis en liberté le 2 août, José Bové avait achevé sa peine en placement extérieur avec un travail à mi-temps sans surveillance de l'administration pénitentiaire auprès de l'Association pour l'aménagement du Larzac (APAL).


Partager
Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole