Bruxelles souhaite un étiquetage fiable pour les aliments

Des allégations floues telles que "aide votre corps à lutter contre le stress" ou "préserve votre jeunesse" ne seront bientôt plus de mise pour l'étiquetage, la commercialisation ou la publicité de produits alimentaires, prévient la Commission dans un communiqué.

Il reviendra à l'Autorité européenne de sécurité des aliments d'évaluer les "allégations" pour la santé avancées pour chaque produit.

"Seules les allégations pouvant être prouvées seront autorisées au niveau communautaire", écrit la Commission.

De même, le recours à des affirmations telles que "faible teneur en matières grasses" ou "riche en fibres" devra être utilisé avec des critères plus rigoureux.

"La proposition de règlement vise à harmoniser l'utilisation de ces allégations afin que les produits présentés comme 'riche en fibres' contiennent une quantité minimale donnée de fibres par unité déterminée (par exemple 6 grammes pour 100 grammes)", indique la Commission à titre d'exemple.

"Les consommateurs recevront des informations exactes et valables, alors que les producteurs de denrées alimentaires pourront utiliser des allégations sérieuses et scientifiquement justifiées en tant qu'outil de marketing", a relevé le commissaire européen pour la Protection des consommateurs, David Byrne.

"La création d'un règlement au niveau communautaire permettra aux opérateurs de se livrer une concurrence sur une base loyale et équitable dans tous les Etats membres de l'Union", a-t-il ajouté.

Aucun produit alimentaire ne sera interdit, mais les allégations concernant les produits alimentaires auront véritablement un sens pour le consommateur, a souligné la Commission.