Moins d'un garde pour 1.000 chasseurs, selon le Syndicat national de l'environnement

"Les gardes ne seront que 600 pour suivre l'activité des 700.000 chasseurs" qui prendront leur fusil dès dimanche, "soit moins de un pour 1.000", écrit le Syndicat national de l'environnement (SNE-FSU) dans un communiqué publié ce weekend.

Le syndicat, majoritaire au ministère de l'Ecologie comme à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), dénonce "l'abandon de la police de la chasse par Serge Lepeltier". Il se déclare "scandalisé par la décision du ministre de l'Ecologie de ne pas organiser de concours de recrutement en 2004 et, par conséquent, de laisser vacants plus de 120 postes" de gardes-chasse, soit "10 % de l'effectif".

D'ores et déjà, observe-t-il, "faute d'effectifs", "la lutte contre le braconnage nocturne a dû être abandonnée dans au moins une vingtaine de départements et ce type de braconnage se développe de manière inquiétante".


Interrogé samedi sur ces informations, le ministère de l'Ecologie ne les a ni confirmées ni démenties. Il a souligné que "le dialogue social avec les représentants des personnels se poursuivait" et que deux rendez-vous étaient en préparation pour les prochaines semaines. Sollicitée par l'AFP, la direction de l'ONCFS, établissement public qui gère l'activité cynégétique et un effectif statutaire de quelque 1.200 gardes-chasse, n'a pas souhaité réagir.