Tracer les aliments de A à Z deviendra obligatoire en 2005

Cette obligation en cascade, qui découlera d'un règlement européen adopté en 2002, permet d'effectuer des retraits ciblés de produits en cas de crise, sans peser sur toute une filière. Elle est déjà largement remplie par les industriels alimentaires français et plusieurs filières agricoles déjà étroitement surveillées, comme la viande bovine, a souligné François Coindreau, l'un des dirigeants de l'ANIA, lors d'un point de presse à la veille du premier Salon de la Traçabilité, à La Défense.

En revanche, dans les grandes cultures, pour l'instant seul un quintal de céréales sur quatre est tracé dès la parcelle de l'agriculteur, selon une enquête du Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS). La traçabilité est cependant déjà bien assurée pour l'orge de brasserie, le maïs (tenue de détecter la présence ou non d'OGM) et le blé pour l'amidonnerie, a souligné Laurent Jubert, directeur général de Champagne Céréales.

Autre lacune, selon l'ANIA, les distributeurs n'ont pas toujours complété la traçabilité entre l'entrepôt, où les industriels les livrent, et les magasins. "En cas de retrait de produit, on peut généralement le tracer jusqu'à l'entrepôt, mais parfois il faut ensuite le rechercher entre 1.000 magasins, ce qui prend beaucoup de temps", a souligné M. Coindreau. Des entreprises comme Nestlé France ou Picard Auga (biscottes) ont dit être capables de tracer rapidement l'origine ou la destination de leur produit.


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