Des règles plus sévères pour l'entrée des carnivores dans l'Union le 1er octobre

En accord avec une directive européenne, ils devront, en plus d'avoir été vaccinés contre la rage, subir un test sanguin de dosage des anticorps antirabiques. Ce test est destiné à vérifier "non seulement si la vaccination a bien été faite - contre les fraudes à la vaccination -, mais aussi si c'est bien un vaccin de qualité correcte, donc efficace, qui a été utilisé", a expliqué à l'AFP Hervé Bourhy, directeur du Centre national de référence de la rage (Institut Pasteur, Paris).

Outre une vaccination antirabique en cours de validité (primo-vaccination et rappels), ces animaux doivent être clairement identifiés (tatouage ou micropuce implantée sous la peau). Le test des anticorps doit être réalisé dans un laboratoire agréé par l'UE au moins 3 mois avant l'arrivée sur le territoire européen. "Il s'agit d'une directive européenne qui existait avant l'alerte en France, mais le problème que l'on rencontre aujourd'hui n'est pas celui d'animaux mal vaccinés, mais d'animaux non vaccinés en provenance de pays où sévit la rage canine", a-t-il précisé.

Jusqu'au 30 septembre inclus, pour entrer sur le territoire français (métropole et départements d'outre-mer), les carnivores domestiques en provenance des pays non membres de l'Union européenne, doivent satisfaire à trois conditions, selon le ministère de l'Agriculture : une identification (tatouage ou micropuce implantée sous la peau), une vaccination antirabique à jour et un "certificat sanitaire original validé par un vétérinaire officiel et conforme à l'annexe 7 de l'arrêté ministériel du 19 juillet 2002".

Retrouvez plus d'informations sur le site du ministère de l'agriculture.