Pas-de-Calais : un nouveau cas recensé, l'usine Mc Cain à l'arrêt

Le nouveau cas concerne une femme de 80 ans, domiciliée à Meurchin, dont les premiers signes de la maladie datent de début janvier. L'épidémie qui a frappé en deux vagues, avant et après la mi-décembre, a touché 76 personnes, dont 10 sont décédées. Dix-huit patients sont encore hospitalisés, dont trois en réanimation, et 48 personnes ont regagné leur domicile, précise la préfecture. Le ministre de la Santé Jean-François Mattei a déclaré dimanche à Lens ne pas croire à une troisième vague de contamination, sans toutefois parler de "fin d'épidémie".

Par ailleurs, l'usine de surgelés Mc Cain à Harnes (Pas-de-Calais) a arrêté lundi sa production, comme demandé la veille par le préfet, après la découverte fin décembre dans une tour aéroréfrigérante de légionelles en très faible quantité mais de souche déjà identifiée sur des patients. Le directeur général de Mc Cain France, Frédéric Joubert, a déclaré à l'AFP "comprendre le principe de précaution" qui a conduit à l'arrêt de l'usine mais précise que des prélèvements du 5 janvier ont révélé des teneurs en légionelles bien en dessous des seuils qui, selon la réglementation en vigueur, obligent l'exploitant à lancer des procédures sanitaires.

Selon M. Joubert, des mesures de chômage technique pourraient être prises dans les prochains jours, touchant les 450 salariés (sur les 630 de l'usine) travaillant à la production. Le maire PS de Lens, Guy Delcourt, a regretté lundi dans un communiqué la décision d'arrêter l'usine Mc Cain. "Dans une région où chaque jour son lot de fermeture d'usine vient toucher des familles entières, de telles mesures peuvent avoir des conséquences majeures sur l'exploitation", écrit-il.

Au lendemain de la visite de M. Mattei, M. Delcourt dit oser "espérer que le ministre ne s'est pas trompé en autorisant la fermeture de Mc Cain, alors que tout le monde affirme que nous sommes bien loin des seuils de déclenchement des procédures maximum".

Jusqu'à présent, l'usine pétrochimique Noroxo (groupe Exxonmobil) également à Harnes, reste la seule source de contamination identifiée de l'épidémie. Dix-sept cas de légionellose appartenant aux deux vagues lui ont été imputés par les analyses scientifiques. L'entreprise a été arrêtée une première fois du 3 au 20 décembre pour un nettoyage complet de ses tours aéroréfrigérantes. Depuis le 4 janvier, elle est de nouveau arrêtée pour nettoyage.


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