La société Aubret "en aucune manière concernée"

La société, basée à Saint-Mars-la-Jaille (Loire-Atlantique), avait été mise en cause par plusieurs salariés portugais, recrutés par une antenne du GID à Candé (Maine-et-Loire) et qui avaient témoigné mardi de leurs conditions de travail dans les abattoirs de la société. Travaillant au désossage et au décrochage de carcasses de porcs, ils ont évoqué des conditions pénibles, des horaires pouvant aller de 5h00 à 21h00, parfois sous les coups et les insultes, avec un salaire nettement inférieur à ce qui leur avait été promis.

"Ces affirmations purement diffamatoires n'ont été prononcées que dans le seul but de nuire à l'entreprise", a affirmé la société Aubret dans un communiqué. Les représentants du personnel ont également dénoncé dans un texte conjoint "des propos déplorables, totalement infondés et diffamatoires". "La société Aubret fait appel à plusieurs sociétés sous-traitantes pour diverses activités liées aux métiers de la viande. Ces sous-traitants sont totalement indépendants et ont leur propre personnel (tâcherons, salariés, etc...) sur lesquels la société Aubret n'a aucun droit de regard. C'est dans ce cadre qu'elle a traité avec la société GID", a précisé le communiqué.

Le gérant du GID, Adrien Petruccioli, a lui aussi démenti mercredi "toute implication" dans cette affaire révélée mardi par la Ligue des droits de l'Homme (LDH) à Angers. Il a renvoyé la responsabilité sur Carlos Dos Santos, un intermédiaire portugais responsable de l'antenne de Candé, qui doit comparaître le 25 février devant le tribunal d'Angers pour "aide à séjour irrégulier".


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