Le salon de l'Agriculture, un lieu propice pour doper sa notoriété


 "Pour nous éleveurs, gagner un prix au concours des animaux, c'est très  important", explique Lionel Drilleau, directeur de l'Upra (Unité nationale de  sélection et de promotion de la race Parthenaise). "Un éleveur qui vient au salon est un vendeur de reproducteurs, et gagner  un prix lui assure des ventes futures", souligne-t-il. "C'est aussi une façon  d'aller au devant du consommateur, de lui redonner confiance et lui prouver  que l'élevage bovin français se porte bien".


Didier Cauquil, fondateur avec Jean-Michel Rochat de la jeune société  d'importation de fromages suisses Le Pélerin France, participait pour la  première fois cette année au salon. "J'ai eu de très bons contacts, y compris  avec des visiteurs étrangers, notamment des Canadiens", relève-t-il. "Ces derniers sont sont très intéressés par les spécialités suisses, celles  qui sortent des sentiers battus, que l'on ne trouve pas dans la grande  distribution", s'est-il réjoui. "En deux jours, j'ai distribué toutes mes cartes de visite. J'ai dû en  faire imprimer d'autres", a-t-il ajouté, reconnaissant que "si le salon n'est  pas l'endroit où l'on traite les grosses affaires, c'est un lieu idéal pour  rencontrer beaucoup de monde sans avoir à silloner la France".


Participer au salon implique souvent un investissement considérable pour  les petites entreprises familiales qui souhaitent exposer. "C'est à ce prix  que nous pouvons faire connaître notre charcuterie, souligne Mario, sur le  stand italien.\n   "Avec un stand de 20 m2 et les frais annexes (location de bureau...), j'ai  investi entre 10.000 et 12.000 euros mais cela valait la peine", renchérit M.  Cauquil.\n   L'objectif de la présence des Brasseurs de France au salon de l'Agriculture  n'est pas d'y "vendre quoi que ce soit", explique Olivier Picot, président  délégué général de l'Association des Brasseurs de France. "Mais nous souhaitons expliquer aux Français que la bière est un produit  agricole, les informer sur le produit, la filière", ajoute-t-il. "Nous leur  rappelons que la bière n'est pas un produit fabriqué uniquement dans l'Est de  la France et nous les encourageons à aller tester les multiples variétés qui  existent dans les brasseries et micro-brasseries installées sur l'ensemble du  territoire", précise M. Picot.


Certains exposants étrangers expliquent leur présence au salon par la quête  d'un distributeur qui pourrait diffuser leurs produits. Ainsi, sur le stand  algérien, les visiteurs peuvent déguster les fromages de la société "Pâturages  Algériens". Mais ils ne peuvent en acheter."Nous sommes surtout ici dans l'espoir de trouver un distributeur pour  écouler nos produits", indique M. Ounnoughene, gérant promoteur de cette  société installée à Tizi-Ouzou, en Kabylie. "Actuellement, nous traitons  120.000 litres de lait par jour, nous avons la capacité d'en traiter 200.000  litres", a-t-il assuré.


Partager
Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole