Un "ozonetum" pour observer la pollution sur les arbres

Sur une parcelle de 800 m2, l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de planter 39 espèces d'arbres et arbustes plus ou moins sensibles à l'ozone, dont des bouleaux, des peupliers, des ailantes ou des symphorines. "C'est un dispositif expérimental unique en Europe qui se veut un instrument de pédagogie et de recherche", a indiqué Jean-Pierre Garrec, qui dirige le laboratoire de pollution atmosphérique de l'INRA à Nancy.

La concentration de l'ozone troposphérique (au ras du sol), qui s'est multipliée par six depuis les débuts de l'ère industrielle, et qui s'active avec la chaleur, provoque chez les arbres des nécroses foliaires. "Il n'y a pas si longtemps, on observait ces symptômes sur des plantes très sensibles comme le tabac, mais maintenant on commence à voir des nécroses sur la végétation naturelle", a expliqué le chercheur.

Sur les feuillus, l'ozone - qui est le produit de réactions entre des polluants issus des gaz d'échappements activés par la chaleur et le rayonnement solaire - va provoquer des taches noires sur la face supérieure des feuilles ou bien une coloration uniforme rouge ou brune. Sur les résineux, des marbrures jaunes-vertes apparaissent sur les aiguilles. Dès ce mois d'août, les premières nécroses devraient affecter les arbres de l'ozonetum de Nancy, assure M. Garrec.


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