Réunion "de la dernière chance" pour les viticulteurs

"C'est un monologue. Ils nous disent de faire des efforts et qu'il y a des choses dans les tuyaux mais on ne voit rien arriver", a expliqué Didier Cousiney, président du Collectif.

La viticulture bordelaise traverse une grave crise, en raison notamment de la surproduction, de la concurrence étrangère et de la baisse de la consommation. Quelque 500 exploitations connaissent aujourd'hui des problèmes financiers.

Les viticulteurs attendaient notamment des responsables de la filière viticole présents à la réunion - notamment Christian Delpeuch, président du Conseil interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) et Alain Vironneau, président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux supérieurs - un prix minimum du tonneau (900 litres) et des précisions géographiques concernant les conditions d'arrachage, une des solutions préconisées par le CIVB pour lutter contre la crise.

Les viticulteurs demandent aux négociants un prix minimum du tonneau de rouge de 1.000 euros alors que le cours est tombé un moment à environ 750 euros.

"Tant que le problème de la surproduction ne sera pas résolu, on ne règlera rien", a rétorqué M. Delpeuch, selon lequel "nous ne pouvons pas négocier un prix plancher" du tonneau, en raison de la réglementation européenne.

Pour Didier Cousiney, cette "réunion est la confirmation qu'il faudra utiliser très vite d'autres moyens d'action", a-t-il déclaré sans vouloir donner d'autres précisions.


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