Les viticulteurs vont manifester dans 8 villes mercredi

A Avignon, qui devrait être le plus important rassemblement et où devraient se trouver de nombreux responsables nationaux, le rendez-vous, à partir de 9h00, des manifestants, avec des vêtements ou des brassards noirs, se terminera devant le Palais des Papes.

A Bordeaux, le défilé dans les rues, à partir de seulement 14 H 00, se rendra Place des Quinconces.

Toute la Bourgogne a rendez-vous à Macon, à partir de 10h00, où quatre cortèges convergeront devant le Palais de la Foire.

A Angers, cinq cortèges se rendront, à partir de 10h30, à la Préfecture du Maine-et-Loire où des délégués remettront une motion, comme dans les autres villes.

Une manifestation silencieuse, avec distribution de tracts, est prévue à partir de 9h30 à Nantes jusqu'à la préfecture de Loire-Atlantique. Idem à Blois, à partir de 15h00, juqu'à la préfecture du Loir-et-Cher.

A Blois, le défilé est programmé à partir de 13h00 du château jusqu'à la préfecture.

C'est à Toulouse, à une heure qui reste encore à annoncer, qu'aura lieu l'initiative la plus originale avec la projection du célèbre film américain Mondovino, sur le thème de la mondialisation du vin, et une rencontre avec les parlementaires du cru "sur la place du vin dans la société".

L'appel à des rassemblements et des manifestations dans les métropoles des principales régions viticoles avait été décidé le 10 novembre dernier par la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles), le syndicat agricole majoritaire, les Jeunes Agriculteurs (JA), la CCVF (Confédération des coopératives vinicoles de France), les VIF (Vignerons indépendants de France), la CNAOC (Confédération nationale des producteurs de vins et Eaux-de-vie de vins à appellation d'origine contrôlée) et la CFVDP (Confédération Française des producteurs de vins de table et de pays).

Depuis le Modef (Confédération nationale des syndicats d'exploitants familiaux) a annoncé qu'il se joignait à cette journée nationale d'action.

Ce sont les vins appelés "tranquilles" (hors Champagne et effervescents) qui souffrent le plus de la diminution des exportations avec une baisse de 8,4% en valeur et de 5,4% en volume pour les 9 premiers mois de 1994 par rapport à la même période de 1993.

Les Bourgognes tirent leur épingle du jeu avec une progression de 13% en valeur mais les Bordeaux s'effrondrent avec une chute de 24% en valeur et de 10,3% en volume.


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