L'AGPM n'est pas satisfaite des obligations en cas de monoculture

Tout d'abord, le maïs grain, doux et fourrage appartiennent à la même famille donc la même culture. En revanche, le maïs semence représente une culture à part entière. «Une exploitation avec 5 % de maïs semences et les 95 % restants de maïs (grain, fourrage ou doux) répondra à la mesure diversité de l'assolement», commente l'AGPM.

Dans le cas d'une monoculture de maïs, l'obligation à respecter est soit le couvert hivernal, soit la gestion des résidus de récolte : broyage fin (inférieur à 10 cm) et incorporation superficielle des résidus de récolte (dans les 5 cm du sol).

«En dépit de l'opposition de l'AGPM qui n'a pas fait partie du tour de table final pour la validation du document, le texte de la mesure est beaucoup trop contraignant et ne tient pas compte des réalités des exploitations et des pratiques actuelles», commente l'AGPM. Autre précision : concernant les couverts environnementaux, la dimension minimale lorsqu'ils sont situés en dehors des cours d'eau est de 5 mètres - 5 ares, sans autre contrainte de formes ni de dimension maximale.