"Affirmer que le règlement de la crise de la viticulture passe par la reconnaissance du vin comme aliment et par un assouplissement de la loi Evin, au seul bénéfice du vin, est une duperie", estime le Dr Alain Rigaud, psychiatre et responsable de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa). "L'Anpaa, ajoute-t-il, s'opposera avec détermination à toute initiative qui aurait pour objectif d'assimiler le vin à un aliment, car c'est une mystification scientifique et donc une erreur appuyée sur un mélange de données scientifiques partielles, de commentaires et de positions partisanes." Il est de "la responsabilité du gouvernement" de "ne pas céder à cette initiative qui, si une suite lui était donnée, constituerait une erreur grossière et grave (...) et ramènerait la France 50 ans en arrière". |
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