Le tourisme équestre a quarante ans d'évasions...

Dans sa revue l'Estafette (numéro 79), qui consacre un hors série à l'événement, le CNTE rappelle qu'il représente aujourd'hui une profession structurée de 1.900 établissements qui s'est donné pour but premier d'assurer "aux cavaliers d'un jour comme aux plus chevronnés des prestations de qualité en toute sécurité".

L'origine du regroupement des "cavaliers randonneurs" (recensement et protection des itinéraires), est aujourd'hui une cause bien défendue sur tout le territoire et le discret "balisage orange" des cavaliers est entretenu par les comités régionaux et départementaux qui éditent un catalogue "Cheval nature spécial gîte et hébergement" pour la préparation des voyages.

Des professionnels qualifiés (Brevets d'Etat), une formation des pratiquants sanctionnée par des examens, les Galops de pleine nature, ont accompagné la nécessaire évolution de la discipline. Le CNTE affirme aussi avoir conquis ses lettres de noblesse en créant une compétition spécifique, le TREC (Techniques de randonnée équestre de compétition), composée de quatre épreuves qui mettent en valeur les qualités et les aptitudes spécifiques du cavalier randonneur et de la monture de voyage.

Le TREC s'est peu à peu internationalisé, de la Tunisie au Canada, mais il reste une spécialité française (six titres de champion d'Europe et quatre titres consécutifs de champion du Monde). La lutte entre les "bombistes", du nom du couvre-chef des cavaliers classiques, et les "cow-boys" a longtemps fait rage avant que les randonneurs ne rejoignent en 1987 le giron de la Fédération française d'équitation.

L'approche reste aujourd'hui différente et se veut plus conviviale et plus populaire chez les randonneurs, même si des "produits de luxe" entraînent les plus fortunés et les plus sportifs d'entre eux dans des raids au Kenya ou en Mongolie. "Nous avons tenté de conserver la volonté des précurseurs et nous y ajoutons le désir permanent d'aller à la rencontre de celles et de ceux qui n'ont jamais approché un cheval ou qui désirent connaître autre chose que l'espace sportif d'un manège", dit encore jacques Aguétant.

Premier de tous à avoir eu la certitude que le tourisme équestre était une pratique d'avenir, le Provencal Henri Roque était venu le dire à Paris au Congrès du cheval de sport en 1961. Il avait rallié la capitale depuis Eygalières (Bouches-du-Rhône) sur le dos de son petit cheval camarguais.


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