« L'impact du fipronil chez l'homme doit être évalué de toute urgence » en raison de son action sur la glande thyroïde. Il est notamment « capable d'entraver la différenciation sexuelle d'un fœtus masculin », affirme Charles Sultan, professeur en endocrinologie au CHU de Montpellier. Le deuxième rapport va dans le même sens, estimant que la dose journalière admissible (dose considérée sans risque) est probablement sous-estimée, chez les enfants notamment « compte tenu de l'impact que peut avoir un dysfonctionnement thyroïdien sur la croissance d'un organisme », d'autant que « l'exposition directe par de la nourriture d'origine végétale pourrait (...) ne pas être négligeable » pour l'homme. Le rapport rappelle que le fipronil est également classé « cancérogène possible » par l'EPA (Environnement protection agency) aux États-Unis. |
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