Globalement, les ventes de tabac des buralistes ont diminué de 12,1%, sachant que celles de cigares et de tabac à fumer étaient eux en très légère hausse (respectivement +1,1% et +0,43%), souligne le CDIT dans un communiqué. En revanche, en valeur, les ventes des buralistes étaient pratiquement stables, avec une baisse de seulement 0,8%, qui s'explique par la très forte hausse du prix des cigarettes et des taxes sur le tabac l'an dernier, compensant la diminution des volumes.
Sur le plan fiscal, malgré la hausse des impôts (TVA, BAPSA et droits de consommation), la chute des ventes a annulé tout augmentation de recettes : les taxes sur le tabac n'ont rapporté l'an dernier que 10,92 milliards d'euros, presque exactement le montant de 2002 (10,89 milliards d'euros). Ces recettes sont bien inférieures à ce qui était prévu dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2003, qui tablait sur des droits de consommation de 9,6 milliards d'euros, alors qu'en réalité, ils se sont élevés à 8,47 milliards, selon le CDIT. En 2003 la taxation moyenne du tabac a atteint 77,3% contre 76,3% en 2002. |