"Pas d'incidence notable pour le consommateur", assure l'Ania

Car, a-t-il fait valoir, sauf "cas très particulier" les fabricants n'augmenteront pas leurs tarifs de plus de 2,5 %.

Jeudi 6 janvier, aucun accord global n'a été conclu entre les deux parties, les distributeurs s'engageant uniquement à baisser leurs marges arrière (sommes versées par les industriels) d'un point pour les industriels qui limiteront leurs hausses tarifaires à 1 %.

Ce qui signifie que toute hausse supérieure des tarifs industriels sera répercutée dans les prix au consommateur.

Jean-René Buisson a expliqué que les négociations avaient capoté car les distributeurs refusent de geler leurs marges arrière quand les tarifs des industriels augmentent de 1 à 1,5 %, ce que demandait l'Ania.

"Nous considérons qu'une hausse de nos tarifs inférieure à l'inflation, qui est de 2 %, est une modération tarifaire. En vertu des accords du 17 juin dernier, les distributeurs devaient alors baisser d'un point leurs marges arrière", a-t-il déclaré.

Leur refus de geler leur marge était "inacceptable, vue la dérive des marges arrière depuis 10 ans", a-t-il ajouté, en estimant que la réforme prévue de la loi Galland visait justement à résoudre la dérive des marges arrière. "Nous ne pouvons plus travailler comme cela", a-t-il lancé.

Jeudi soir, après l'échec des négociations menée à son ministère, le ministre du Commerce Christian Jacob a promis une réforme de la loi Galland avant l'été.


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