La Bourgogne attend des précisions

"Nous nous félicitons de l'effort du gouvernement mais redoutons les effets de saupoudrage, par exemple sur les aides aux exportations. Les opérations doivent être d'envergure, en concertation avec la filière pour être efficaces", a déclaré à l'AFP Arnaud Pignol, directeur général du syndicat des négociants en vin de Bourgogne.

"C'est bien, mais ça pourrait être mieux", selon Gilles Remoriquet, président de la Confédération des associations viticoles de Bourgogne (CAVB), qui a rappelé que "le gouvernement a diabolisé le vin, il faut maintenant le réhabiliter, et ces mesures ne sont qu'un pansement".

Le président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), Jean-François Delorme, attendait d'avoir des précisions sur le plan gouvernemental avant de se prononcer : "nous voulons des mesures d'amélioration qualitative, comme des crédits d'accompagnement pour l'équipement des 4 500 exploitations de Bourgogne".

La filière bourguignonne doit se retrouver mercredi afin de finaliser un projet pour la région, qui comprendra des volets qualité, d'économies sur les coûts de production, sur la formation des chefs d'exploitation et la commercialisation, ainsi que sur l'organisation des structures professionnelles. Ce projet pourra aider à définir avec le gouvernement les mesures pour le bassin, selon Gilles Remoriquet.