Ils traquent les OGM en grande surface

"Nous avions trouvé trois produits, une huile et deux sauces contenant des OGM, qui ont été retirés des rayons depuis, et nous voulons mettre l'accent aujourd'hui sur les produits laitiers et la viande dont les producteurs ont refusé de garantir l'absence d'OGM dans l'alimentation du bétail", a indiqué François Simon, membre de la gauche alternative, ancien candidat socialiste à la mairie de Toulouse.

"Il faut remonter jusqu'aux fournisseurs ingrédient par ingrédient, car l'analyse permet de repérer les OGM dans les végétaux élémentaires, mais lorsqu'on analyse les produits mélangés, pasteurisés, on ne retrouve plus rien", a expliqué de son côté le député verts européen Gérard Onesta.

Pendant une heure environ, les militants ont rempli des caddies de produits de grandes marques allant du petit pot pour bébé au yaourt, des plats cuisinés aux desserts.

Ils les ont ensuite abandonnés devant les caisses après avoir distribué aux clients du magasin des tracts avec une liste complète des articles non certifiés sans OGM ou produits par des marques ayant refusé de répondre.

Ils se sont dispersés sans incident après avoir rencontré le directeur du magasin et l'avoir incité à écarter de ses références tous les aliments non garantis sans OGM.

"Le bio est porteur, les distributeurs sont des prescripteurs, ils devraient nous aider, c'est aussi leur intérêt", a expliqué Gérard Onesta à l'issue de la manifestation.

Les faucheurs toulousains ont indiqué que leur opération s'inscrivait dans une séries d'actions à l'échelle nationale prévues tous les premiers samedis de chaque mois.