Agé de 58 ans, M. Chardon, élu du Gard, était le numéro 2 de la FNSEA depuis neuf ans. Il a décidé ne pas se représenter lors du congrès électif de la FNSEA qui a lieu au Mans (Sarthe) du 22 au 24 mars.
Dans un texte diffusé samedi Dominique Chardon écrit que les agriculteurs doivent s'engager "sur la voie du changement" mais que cela "ne signifie certainement pas que nous devons tout accepter, tout particulièrement cette politique ultra-libérale que l'on veut nous faire croire inéluctable".
Se décrivant "profondément européen", Dominique Chardon avoue ses "craintes sur un élargissement de l'Union à la Turquie, qui serait destructeur pour des pans entiers de nos économies et de nos territoires, à commencer par les productions dites méditerranéennes".
Pour succéder à Dominique Chardon, qui reste président de la Sopexa (Société pour l'expansion de ventes pour les produits agricoles et alimentaires), quatre noms sont cités par les observateurs: Jean-Bernard Bayard (Pas-de-Calais), Dominique Barrau (Aveyron), Pascal Coste (Corrèze) et Christiane Lambert (Maine-et-Loire), ancienne président des JA (Jeunes Agriculteurs).
L'actuel président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer (Ille-et-Vilaine) est pour le moment le seul candidat à sa succession.