C’est ce qui a été présenté au Sima le 1er mars, en s’appuyant sur des études financées par l’Ademe. Le bioéthanol de blé restitue deux fois plus d’énergie qu’il n’en faut pour le produire. À l’horizon 2013, avec des unités de production plus grandes, le rapport sera de 3,5. De plus, la substitution d’une tonne d’essence par une tonne d’éthanol réduit de 75 % les émissions de gaz à effet de serre. D’une façon globale, Arvalis a estimé que les coûts environnementaux induits par la filière bioéthanol sont inférieurs de 41 % à ceux de la filière essence. « La filière bioéthanol génère la production de drêches utilisables en alimentation animale. À l’horizon 2013, elles permettraient de réduire de 15 % nos importations de tourteaux de soja », affirme Jean-François Loiseau de l’AGPB. « Il s’agit de relocaliser une partie de notre production d’énergie », s’enthousiasme-t-il.
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