Pour ce dernier, « l’Europe est un atout face à l’internationalisation des marchés ».
Mais ne peut-on pas redouter déjà une concurrence entre pays européens ? Luc Guyau concède qu’« à vingt-cinq, on a quelques craintes », mais s’il y a un développement de l’agriculture dans les nouveaux pays, il y aura aussi un développement de la consommation. Des craintes aussi pour François Lucas : « que nous nous opposions entre nous », que nous soyons « tous tirés vers le bas » par une PAC « cheval de Troie de la mondialisation ». Bernard Layre regrette, lui, l’absence de feuille de route permettant de connaître les échéances quant aux harmonisations sociales et fiscales. Mais il reste optimiste sur les débouchés pour les productions agricoles (démographie en hausse et nouveaux besoins en biocarburants).
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