Cette décision intervient après que trois négociants de la région aient été, dans la nuit de lundi à mardi, la cible d'actions violentes signées par le Comité régional d'action viticole (CRAV), un groupuscule clandestin dont les actions sont condamnées par les responsables viticoles.
"Le CRAV, constitué d'un groupe de producteurs à la fois incontrôlés et irresponsables, se trompe d'adversaire", écrit l'AFED dans un communiqué.
"Constatant que les entreprises non 100% languedociennes ne sont pas les bienvenues, l'AFED décide de ne plus siéger aux réunions qui devaient permettre la création de (la) nouvelle interprofession tant que la profession n'aura pas fait le ménage en interne", poursuit l'AFED.
Pour l'AFED "la filière vitivinicole doit faire face aujourd'hui à une concurrence internationale agressive, une consommation nationale en perte de vitesse et à une législation non adaptée".
Plusieurs milliers de viticulteurs du Languedoc-Roussillon ont manifesté mercredi après-midi à Montpellier pour exprimer leur mécontentement face à la crise du secteur, a constaté un journaliste de l'AFP.