"si la France se marginalise, il y a un risque pour la PAC"

"Si nous répondons non, ma conviction c'est que l'Europe sera moins  entendue autour de la table du cycle de Doha", a déclaré M. Bayrou lors de la  dernière journée du 59ème congrès de la FNSEA (Fédération nationale des  syndicats d'exploitants agricoles) au Mans.

Pour M. Bayrou, qui se dit un "athée des sondages, en tout cas un  agnostique", "la variable d'ajustement", en cas de victoire du non, "est toute  trouvée: ce sera le budget de la PAC".

"La PAC c'est 45% des dépenses européennes qui font envie à tant de gens  qui s'expriment tout bas tant que la France a de l'influence européeenne mais  qui parleront tout haut si nous perdons cette influence", craint le président  de l'UDF.

Selon M. Bayrou "bloquer le budget communautaire à 1%, ce n'est pas  équitable. Ce n'est pas imprudent pour les autres mais pour nous".

Pour éloigner cette menace, selon lui, "il faut une volonté politique, une  puissance politique et ce ne peut être que l'Europe".

Pour l'agriculture, M. Bayrou a défini quatre axes: "un vaste mouvement de  simplification et de confiance en France, des vrais prix  agricoles,  une organisation des marchés et un développement des  biocarburants, le pétrole vert".

M. Bayrou avait commencé son intervention en rappelant que si son père  paysan n'avait pas trouvé la mort dans un accident du travail, "comme des  dizaines de paysans", il y a 31 ans, et si son exploitation avait fait 60 ha  au lieu de 10 ha, il aurait pu choisir d'être agriculteur et de faire du  syndicalisme agricole.

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