L'ancien secrétaire national des Verts Gilles Lemaire et Jean-Baptiste Libouban, fondateur du mouvement des Faucheurs volontaires, poursuivis pour "destruction en réunion", étaient présents à l'audience ainsi que plusieurs dizaines de personnes qui s'étaient auto-dénoncées après l'arrachage d'un champ de maïs transgénique à Marsat (Puy-de-Dôme), le 14 août 2004.
Le tribunal correctionnel de Riom avait accepté le 14 décembre 2004 la comparution volontaire de 168 personnes aux côtés des cinq personnes initialement poursuivies pour "destruction en réunion".
Un sixième militant anti-OGM, agriculteur dans l'Aveyron, est poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale supérieure à huit jours sur un militaire de la gendarmerie". Il souhaitait être également poursuivi pour "destruction en réunion", ce qu'a accepté le tribunal. Le parquet avait immédiatement fait appel du jugement.
A Toulouse, la cour d'appel a mis en délibéré au 14 avril sa décision sur l'appel du parquet contre la décision du tribunal correctionnel qui avait accepté la comparution de 222 "faucheurs volontaires" aux côtés de neuf personnalités, dont le député (Verts) Noël Mamère et le syndicaliste paysan José Bové, initialement poursuivies.